Le Contre Amiral Marquis Louis Raymond de Montaignac de Chauvance
Né le 14 mars 1811, à Paris, décédé en 1891
Provenance :
- Ecole de Brest ; Aspirant : 16 octobre 1827
- Enseigne de vaisseau : 01/01/1833
- Lieutenant de vaisseau : 21/12/1840
- Capitaine de frégate : 21/07/1848
- Capitaine de vaisseau : 01/12/1855
- Contre amiral : 05/09/1865
Légion d'honneur :
- Chevalier : 16/08/1843
- Officier : 14/08/1853
- Commandeur : 12/08/1860
- Grand officier : 23/01/1871
Médaille de Crimée : 1856
Sa carrière maritime ne fut pas sans éclat :
En 1837 : voyage de l'Artémise autour du monde en 3 ans, 2 mois et 22 jours.
Il reçut le 20/10/1842, le commandement du premier paquebot poste qui ait été construit et qui s'appelait " Le Napoléon ".
Quelque mois avant de quitter ce navire, le Capitaine de Montaignac épousa Mlle Sabine d'Auberville (mai 1844) puis il se rendit à Marseille, où l'appelait la commission des bâtiments à vapeur et obtint encore, avant de passer capitaine de frégate, deux commandements importants : celui du Moustique, de la station de Granville et celui du Rodno, attaché au port du Havre.
Devenu officier supérieur au mois de juillet 1848, M. de Montaignac accompagna M. Gustave de Beaumont, ministre plénipotentiaire, pendant sa mission à Londres, puis il revint en France et prit part aux travaux de différentes commissions jusqu'au moment où il reçut le commandement de l'aviso "Le Pélican" (mai 1850) qu'il échangea l'année suivante contre celui de l'aviso "Corse". Successivement le commandant de Montaignac fut envoyé à Calais pour examiner l'armement du Fort Risban, et rappelé à Paris ou il entra au Conseil des travaux.
M. de Montaignac fut nommé au commandement de la batterie flottante la " Dévastation " pendant la campagne de Crimée. La Dévastation fut un des premiers navires cuirassés, dont l'apparition jeta un si grand trouble dans la marine.
Durant les années 1859-1860-1861, le marquis de Montaignac commanda la station navale de Terre-Neuve, (affecté à la surveillance et à la gestion de cette zone maritime essentielle pour la pêche et le commerce), puis il entra au conseil d'amirauté.
Promu contre-amiral le 5 septembre 1865, il fut envoyé à Cherbourg pour y exercer les fonctions de major général puis préfet en 1866,avant de rentrer à Paris pour prendre place au conseil des travaux, dont il fit partie jusqu'à l'investissement de Paris par les Allemands.
Pendant la guerre de 1870 contre la Prusse, le siège de Paris, il fut mis à la tête du septième secteur. M. de Montaignac eut à cette époque jusqu'à 60000 hommes sous ces ordres et reçut en récompense la plaque de grand officier de la légion d'honneur. Après la guerre, il fut nommé membre de l'assemblée nationale.
M. de Montaignac, Ministre de la Marine et des colonies, en mai 1874, crée la banque d'Indochine et organise les ports vietnamiens : Saigon, Haiphong, Hué, Tourane, Hanoi, de 1874 à 1876.
La biographie du sénateur Louis de Montaignac sur le site du Sénat
François de Gain-Montaignac
François de Gain-Montaignac nait le 06 janvier 1744 au château de Montaignac, paroisse de Saint-Hippolyte (aujourd'hui commune de Montaignac-Saint-Hippolyte), canton d'Egletons. Il est le second fils du marquis de Montaignac et de Léonarde Legroin, dame de Fage-Brunel. Il entre au Grand Séminaire de Saint-Sulpice à Paris, le 29 octobre 1764 et est ordonné prêtre en 1768. Il est aussitôt investi du bénéfice d'abbé commanditaire de Quarante, au diocèse de Narbonne, puis reçoit l'abbaye de Saint Vincent du Mans. En tout, il bénéficie de 100000 livres de rentes...
Le 14 Août 1779, il est nommé aumônier du roi, puis son conseiller. Il jouit d'ailleurs de toutes les faveurs de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
Le 20 octobre 1782, il est sacré évêque de Tarbes. Il refuse de prêter serment et c'est l'exil (doré pourrait-on dire car en 1794, le pape lui assigne le couvent des Cordeliers à Lugo, ville de la Romagne) puis après les guerres napoléoniennes en Italie, il rejoint au Portugal un couvent de franciscains. Après le Concordat, qu'il refuse, et la guerre d'Espagne, il gagne Londres.
Resté royaliste, il vit là, près de la famille royale et de plusieurs évêques qui, comme lui, vivent encore sous l'Ancien Régime.
Il meurt en juin 1812 à l'âge de 68 ans.
Source : Nussac (Louis de) : « Fr de Gain-Montaignac » Bull. de la Soc. Arch. de la Corr.
Renaud de Montaignac de Chauvance
Le dernier des Montaignac, Renaud, Marquis de Chauvance, féru de moteurs et d'automobiles, se tua dans une course en 1898 (ce fut le premier accident mortel en course).
Le premier accident mortel en course.
Le 1er mai 1898, au cours de l'épreuve Périgueux-Bergerac-Périgueux, le marquis de Montaignac, en voulant saluer de la main M. Montariol qu'il va dépasser, accroche sa voiture. Hommes et machines tombent dans un champ. M. de Montaignac meurt trois heures après l'accident. (D'après « La Vie au grand air » du 15 mai 1908)